En juin 2016, la population britannique a voté en faveur d’une sortie du Royaume-Uni de l’Union Européenne. La demande de retrait de l’article 50 du traité sur l’Union Européenne a été enclenchée par le gouvernement. Le Brexit (« exit » signifie sortie en anglais et « br- » pour « Britain », ou britannique). Le Royaume-Uni ne fera donc plus partie de l’Union Européenne et de l’Espace Schengen. La libre circulation des personnes ne sera plus en vigueur.
Alors, vous faudra-t-il un passeport pour vous rendre au Royaume-Uni après le Brexit ?
À ce jour, le Conseil Européen a accepté favorablement à la demande de prolongations des négociations du retrait. Deux issues sont possibles : l’accord de retrait est ratifié ou il ne l’est pas.
Dans le cas où l’accord de sortie est ratifié
Dans ce cas, il n’y aura pas de changements dans les pièces nécessaires pour entrer au sein du Royaume-Uni avant 2021.
Pour savoir si vous aurez besoin d’un passeport et d’un visa pour vous rendre au Royaume-Uni, vous pouvez consulter le site du Gouvernement Britannique.
Dans le cas où l’accord de retrait n’est pas ratifié
Si vous êtes citoyen irlandais, vous pourrez continuer de vous rendre au Royaume-Uni sans visa, et vous pourrez y travailler ou y poursuivre vos études.
Si vous êtes originaire de tout autre pays de l’Union Européenne (UE) ou de l’Espace Économique Européen (EEE) ou de Suisse, vous pourrez également continuer à vous y rendre sans visa mais avec un passeport, et également y travailler ou y étudier.
Le gouvernement britannique prévoit de mettre un terme à la liberté de mouvement, mais ce projet est sous à l’accord du parlement. Une fois que la liberté de mouvement aura pris fin, les citoyens des pays membres de l’UE, de l’EEE ou de la Suisse pourront toujours se rendre au Royaume-Uni sans visa mais pour une durée maximale de 3 mois.
Période de transition
Le changement ne se fera pas du jour au lendemain mais progressivement. Il garantit le retrait de manière ordonnée et offre une sécurité juridique, quant aux normes européennes et les normes britanniques. L’accord de retrait couvre plusieurs domaines différents :
- Les droits des citoyens : 3 millions de citoyens européens sont actuellement au Royaume-Uni et plus d’un million de britanniques sont en Union Européenne. Cette partie vise à garantir leur droit à travailler et contribuer dans leur État de résidence et également de préserver leur droit de séjour.
- Les questions de séparation en assurant progressivement la fin du régime actuel et en prévoyant un retrait ordonné
- Le règlement financier qui garantit que le Royaume-Uni honorera toutes ses obligations financières contractées envers l’Union Européenne
- La structure de gouvernance globale assure la gestion, la mise en oeuvre et l’application de l’accord
- Les conditions d’un « filet de sécurité » (appelé « backstop ») assure qu’il n’y aura pas de frontière dure entre l’Irlande et l’Irlande du Nord
- Un protocole pour préserver l’application du droit de l’Union sur les bases souverains d’Akrotiri et de Dhekelia à Chypre
- Un protocole spécifique concernant Gibraltar prévoit une collaboration étroite entre l’Espagne et le Royaume-Uni