You are currently viewing Se former pour devenir hôtesse de l’air : par où commencer ?

Elles font partie des personnes les plus enviées de ses congénères, elles scrutent le ciel et parcourent le globe à bord des avions de ligne comme la 747… elles, ce sont les hôtesses de l’air. Depuis la démocratisation du transport aérien, et notamment du premier transport de passager à bord d’un vol commercial (8 février 1919), le métier lié à l’aéronautique n’a cessé d’émerveiller les jeunes diplômés. Parmi l’un de ces emplois les plus convoités, le métier d’hôtesse de l’air. Si vous aspirez à devenir l’un de ces personnels naviguant, sachez qu’il existe des formations et des pré-requis à compléter avant de faire votre premier embarquement. Les voici.

Quelles formations suivre pour devenir hôtesse de l’air ?

Le parcours pour devenir hôtesse de l’air commence après l’acquisition du BAC (technique ou générale). Les postulants ayant un diplôme supérieur, comme un BTS en tourisme ou une licence LEA ont de fortes chances de percer dans ce domaine. Néanmoins, avant de pouvoir travailler en tant qu’hôtesse de l’air ou stewards, il faudra d’abord passer plusieurs épreuves. L’une d’elle, l’acquisition du diplôme d’Etat délivré par la Direction Générale de l’Aviation Civile (DGAC), aussi connu sous l’appellation CCA pour Cabin Crew Attestation. Ce diplôme est obtenu à l’issu d’un examen organisé par la DGAC. L’examen sera composé de deux épreuves majeures dont les épreuves théoriques et les épreuves pratiques. Les candidats souhaitant disputer ces épreuves doivent obligatoirement suivre une formation auprès d’un établissement agréée par la DGAC. L’une de ces écoles les plus reconnues dans le métier est la Airtraining-Academy.

Des compétences linguistiques poussées et une base solide en secourisme

Le personnel travaillant en tant que Personnel Naviguant Commercial (PNC) doit maîtriser du bout des doigts les gestes de premier secours. Ce programme faisant obligatoirement partie de son cursus lors de sa formation pour travailler en tant qu’hôtesse de l’air ou stewards. On lui demandera également de passer des tests rigoureux pour démontrer ses capacités de natation. Ce qui requiert systématiquement une bonne forme physique et une grande résistance. Il doit également parler au moins une autre langue que sa langue natale. La maîtrise de plusieurs langues est aussi très sollicitée dans ce domaine. Notons que toutes ces compétences seront évaluées lors d’un examen auprès de la DGAC.

Courtois, ponctuel, disponible… il faut travailler sa personnalité

Les hôtesses de l’air et les stewards sont les personnes les plus proches des passagers dès le début de l’embarquement et tout au long du voyage, ceci jusqu’à l’atterrissage de l’appareil. Pendant tout ce laps de temps, ils doivent être capables de donner la meilleure image possible de sa compagnie aérienne. La courtoisie est donc l’une des qualités principales à avoir pour assurer une bonne relation avec la clientèle. La disponibilité et la serviabilité seront aussi très sollicitées. Il faudra aussi faire preuve d’une grande rigueur car les vols ne tolèrent aucune erreur ni aucun manquement aux impératifs. Toutes ces qualités viennent avec une présentation soignée du personnel : tenue, sourire, comportements… tout doit être impeccable. On lui demandera également de faire preuve d’une grande résistance mentale et d’un grand sang-froid même dans les situations les plus compliquées.

L’une des contraintes du métier d’hôtesse de l’air ou de steward, c’est le déplacement fréquent. Il faudra alors avoir une bonne organisation de la vie privée pour assurer sa mission à tout moment. N’oublions pas que les vols ont lieux toute l’année, les week-ends et les jours fériés ne doivent donc pas poser problème pour ces professionnels. Il lui faudra aussi s’adapter rapidement aux décalages horaires qui constitueront le quotidien de son métier.