Vous êtes chef d’entreprise et un de vos employés, ou même plusieurs, sont régulièrement absents, couverts par un arrêt-maladie . Vous recevez des arrêts-maladies de façon régulière, et souvent pendant les vacances scolaires, et cela joue, inévitablement, sur la rentabilité de votre entreprise . L’arrêt-maladie est un droit, et c’est normal, vous ne voudriez pas accueillir dans vos locaux le porteur d’une maladie contagieuse au risque de voir tout votre personnel affaiblit. Mais, comme disait une célèbre publicité, si c’est bien, en abusé ça craint. Alors que pouvez-vous faire face à un employé qui cherche, visiblement, à rester à la maison ?
L’arrêt-maladie en France
L’arrêt de travail pour cause de maladie répond à certaines modalités en France. Le salarié malade ou victime d’un accident et, qui de ce fait, ne peut se rendre au travail, doit vous en informer au plus vite et obtenir un certificat d’arrêt de travail auprès d’un médecin. Il a, en pratique, deux jours pour vous faire parvenir une copie de ce certificat (volet 3) et doit faire parvenir les volets 1 et 2 à la CPAM. Un arrêt de travail peut, par la suite, être prolongé. Ce certificat d’arrêt prévoit des horaires de sorties. Le salarié malade doit, en principe, rester à son domicile, ne pouvant s’en absenter que pendant ces horaires de sortie. La CPAM met en place des contrôles inopinés afin de vérifier que le bénéficiaire d’un arrêt de travail se trouve bien à son domicile.
Que pouvez-vous faire ?
Dans un tel contexte, comment vous, chef d’entreprise, pouvez-vous vous assurer du bien-fondé d’un arrêt-maladie ? Si, bien entendu, une partie d’entre eux est pleinement justifiée, comment s’assurer que tous le soient ? La loi française vous permet de faire appel à un organisme, mediverif qui peut effectuer un contrôle médical, une contre visite. En cas d’arrêt injustifié, vous aurez alors quarante huit heures pour faire parvenir le dossier à la CPAM.
