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Le fondement scientifique de l’approche anti-vaping de l’institution de santé pour lutter contre les décès liés au tabac est invalide et potentiellement mortel.

L’Organisation mondiale de la santé a publié la semaine dernière un rapport qui diabolise le vapotage et affirme qu’il est aussi dangereux pour la santé que les cigarettes combustibles. Bien que la recherche scientifique ait démontré que les e-cigarettes sont 95% moins dangereuses que le tabagisme traditionnel, cette fausse information pourrait coûter la vie à des millions de personnes.

Le rapport de l’OMS intitulé « L’épidémie mondiale de tabagisme 2021 : New and Emerging Products » colporte de nombreuses théories démenties, notamment celle selon laquelle le vapotage mène au tabagisme. Il existe une fausse croyance selon laquelle le vapotage incite à fumer, mais cette affirmation a été réfutée par des études ainsi que par des études de cas nationales en Angleterre et ailleurs où plus de 50 000 fumeurs arrêtent de fumer chaque année.

Alors que le vaping a été diabolisé par l’OMS, de plus en plus de fumeurs utilisent les e-cigarettes pour arrêter de fumer, Eleaf est une des marques emblématiques du marché de la cigarette électronique. Une étude de 2019 a révélé que deux fois plus de fumeurs ont réussi à arrêter de fumer que ceux qui utilisaient des substituts nicotiniques tels que les patchs et les gommes. De plus, les arômes ont également joué un grand rôle dans l’aide à l’arrêt de la cigarette ; ceux qui utilisaient des arômes de vape comme les fruits ou les bonbons (par opposition au tabac traditionnel) avaient près de 3 fois plus de chances d’arrêter de fumer que les autres !

Bien que de nombreuses personnes affirment que le vapotage est un outil puissant pour lutter contre le tabagisme, il existe toujours un manque de cohérence dans la manière de l’utiliser. Par exemple, selon les rapports de l’OMS sur les politiques et stratégies de lutte antitabac – Vaping : Innovation or Risk ? (2018), en plus d’être truffé d’arguments alarmistes et d’affirmations fausses contre le vapotage, ce rapport définit des orientations absurdes ; au lieu de se concentrer sur la lutte contre le tabagisme, qui est son objectif principal, il s’en prend au vapotage, qui se trouve être l’un des outils les plus puissants pour arrêter la consommation de cigarettes.

Les sponsors milliardaires de l’OMS sont responsables du fait que le monde suit leur approche bornée du « cesser de fumer ou mourir », ce qui fait que moins de fumeurs cessent de fumer et plus de fumeurs meurent.

Un exemple des effets négatifs des campagnes anti-vaping sur d’autres pays est visible dans les pays à revenus faibles et moyens. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) ignore les preuves scientifiques montrant les avantages du vapotage pour la santé, ainsi que l’expérience de première main de millions de fumeurs dans le monde. Malheureusement, cette approche affecte également les États membres de l’Union européenne, car ils suivent ce que font leurs homologues de l’OMS sans se soucier de l’impact direct ou indirect que cela aura sur eux.

Le vapotage est une alternative plus saine au tabagisme. Aux Pays-Bas, il a permis de réduire la consommation de cigarettes chez plus de vingt pour cent des fumeurs depuis 2007. Toutefois, avec l’interdiction prochaine des arômes de vape, qui empêche la vente de ces produits dans les cafés et les bars proposant également des produits à base de tabac, cette tendance positive pourrait rapidement s’inverser, selon une nouvelle étude. Si la loi est adoptée le mois prochain après deux ans de délibérations, le vapotage sera soumis à des réglementations plus strictes que les cigarettes.

Chaque année, près de 700 000 personnes meurent d’un cancer lié au tabagisme dans l’Union européenne. Cependant, au lieu d’encourager des innovations qui permettraient de sauver des vies et d’aider ceux qui luttent contre la dépendance et d’améliorer leur état de santé, l’Europe sévit contre les produits de vapotage aromatisés et augmente la fiscalité, ce qui priverait des millions de fumeurs supplémentaires de la possibilité d’arrêter définitivement de fumer. Selon des recherches menées par des scientifiques du monde entier et des observations dans le monde réel, des politiques progressistes en matière de vapotage peuvent aider 19 millions de citoyens européens à arrêter complètement de fumer des cigarettes traditionnelles.

Malgré l’intention de l’Organisation mondiale de la santé et de l’Union européenne de restreindre ou d’interdire l’accès au vapotage, leurs actions vont coûter de nombreuses vies. Les deux organisations doivent tirer les leçons de la science et des voix des consommateurs avant qu’il ne soit trop tard si elles veulent que ce changement de politique ne soit pas regretté plus tard.