Le mariage est censé être une union qui dure pour la vie. Pourtant, certains couples ne parviennent plus à résoudre leurs problèmes au point d’envisager la séparation. Ils ont, dans ce cas, le choix entre le divorce à l’amiable et le divorce contentieux. L’avocate Claire Genestier vous explique l’essentiel sur ces deux formes de divorce.
Zoom sur le divorce à l’amiable
Également appelé divorce par consentement mutuel, le divorce à l’amiable devient de plus en plus prisé par les couples qui veulent se séparer. Sa popularité est logique, car il est à la fois rapide et moins coûteux. Toutefois, il n’est possible que lorsque les deux époux sont d’accord sur les conséquences du divorce : pension alimentaire, garde des petits, partage des biens commun… Le contenu de la convention doit être défini avant même l’entrevue avec le juge. Ce dernier analysera l’accord afin de déterminer s’il doit le valider ou non. Il s’assure que les termes de l’entente ne portent préjudice ni aux époux, ni aux enfants. Notez que les deux personnes concernées peuvent engager un avocat commun pour faciliter la procédure et pour limiter les dépenses.
Focus sur le divorce contentieux
Le divorce contentieux est la forme de divorce adaptée s’il y a désaccords entre les deux protagonistes. Il regroupe 3 types de divorces : pour faute, sur acceptation du principe de la rupture de mariage et pour altération définitive du lien conjugal. La première variante peut être demandée si l’une des personnes concernées a commis une faute ou bien si elle ne s’est pas pliée aux obligations relatives à l’union. La deuxième, quant à elle, est valable si les deux époux sont d’accord pour se séparer, mais qu’ils ont des différends sur les conséquences du divorce. En ce qui concerne la troisième, elle est recommandée s’il y a rupture de vie commune, et ce, depuis plus de deux ans. Elle est à privilégier si l’un des époux refuse de se séparer. À titre informatif, le coût du divorce contentieux est généralement élevé comparé à celui du divorce à l’amiable.