Jean-Marc Nicolle a été élu maire du Kremlin-Bicêtre le 16 janvier 2016. Cet autodidacte a réussi à transmettre son amour pour sa ville et sa volonté de renouveler et d’améliorer son paysage économique et social. Cet homme est issu d’une famille modeste dont les conditions de vie étaient un peu rudes. Il est né le 30 juillet 1964 à Lormes, une bourgade agréable de la Nièvre. Il n’était pas prédestiné à faire de la politique. Par contre, son implication civique dans la vie des citoyens du Kremlin-Bicêtre, lui a incité a tenté cette aventure.
Aperçu sur le parcours éducatif de Jean-Marc Nicolle
Jean Marc Nicolle a fait toutes ses études au Kremlin-Bicêtre. Il a obtenu son baccalauréat en bâtiments et génie civil au Lycée Polyvalent Adolphe Chérioux, en 1984. Un an après son diplôme, il a passé son service militaire à Berlin. Par la suite, il a retourné à sa ville à l’âgé de 20 ans.
Jean-Marc s’est marié et il a vécu l’expérience d’être parent d’un élève. Pour mieux se familiariser avec cette nouvelle vie, il s’est adhéré à une association de parents d’élèves. Cette expérience lui a permis d’avoir un aperçu sur les différentes problématiques scolaires et familiales au Kremlin-Bicêtre et a renforcé son désir d’entrer en politique.
Zoom sur la vie professionnelle de Jean-Marc Nicolle
Côté professionnel, Jean-Marc Nicolle intègre la RATP en 1987 pour devenir conducteur de métro. Il a exercé cette fonction pendant 10 ans avant de rejoindre le service Insertion de la RATP.
En 1987, il a rejoint le Parti Socialiste pour soutenir la candidature de François Mitterrand à l’élection présidentielle de 1988. Mais en 1990, suite à l’élocution du président en faveur de la guerre du Golfe, Jean-Marc a décidé de quitté le parti.
En 1995, le maire du Kremlin-Bicêtre, Jean-Luc Laurent, le nomme premier adjoint de la mairie, vu son enthousiasme et les efforts qu’il les a investis en faveur de sa ville. C’était sa première expérience dans le monde de la politique, qui lui a ouvert la porte par la suite pour occuper plusieurs délégations dans différents secteurs : l’enseignement, la sécurité publique, l’urbanisme, etc. Ces expériences lui ont permis d’apprendre à diriger la commune. De 2012 à 2015, il a été sélectionné pour devenir délégué auprès du Président de la Région Ile-de-France.
Son expérience à la RATP lui était très valorisante puisqu’elle lui a permis de participer au projet du Grand Paris express. Ce projet emblématique vise à réaménager l’espace afin de réaliser un certain équilibre entre les communes de la métropole. 68 nouvelles gares sont prévues pour soulager le transport dans l’agglomération. Avec 200 km de métro neuf, rapide et accessible 100% aux personnes à mobilité réduite, le projet du Grand Paris express a pour objectif de transformer la région parisienne en une grande métropole mondiale enrichie par plusieurs projets urbains d’envergure, comme la création de nouveaux quartiers, de nouvelles entreprises et par la suite de nouveaux emplois.
Le Grand Paris Express réunit 4 nouvelles lignes : 15, 16, 17 et 18. Ces lignes reliront les territoires du Grand Paris à la capitale. Il serait plus facile de se déplacer entre les territoires de l’agglomération. D’autant plus, ce métro essentiellement souterrain contribue à la réduction de l’utilisation des voitures, ce qui permettra de diminuer la pollution, les embouteillages et de concevoir une métropole plus propre et plus écologique.